Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/123

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petite voix, dirait mon con au lieu de mon cul, tandis que lui, Vitacon, se ferait illusion, en disant à sa maîtresse : « Allons, ma chère Brouettevit, que je vous le mette en levrette ! »

Chapitre XXXI. Suite des mêmes. — Piochette. — Dix ans après

Je la suite de cette aventure.

« Piochée eut effectivement une fille, qui a quatorze ans aujourd’hui, et qui est jolie comme sa grand’mère. Elle sert aux plaisirs du vieux traitant, qui, ne pouvant plus enconner, s’en fait caresser, tandis que la mère lui suce le vit. C’est dans les extases de ce plaisir long et difficile, causé par le chatouillement que faisait éprouver à son vit paralytique le palais de Piochée, qu’il conçut le dessein de faire dépuceler Piochée à quatorze ans, par Pioché l’Adonis, son père et son oncle, que justement la jeune enfant aimait incestueusement, puis enculer alternativement : « Bande, bougre, dit-il à l’Adonis, et ne décharge pas ! Tu me dépucelleras ta petite garce de fille… dès que ton grand’père t’aura déculé. » La petite fut gamahuchée par le vieux singe, puis pommadée par sa mère. Son père, déculé, bien bandant, vint sur elle, et lui darda son vit dans le conin, dont la mère écartait les babines. Le fouteur n’entrait pas ; la petite déchirée se récriait ; le vieux satyre, émotionné, bandochait, en