Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/185

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

foutre azuré et son gros vit pour ma bouche, en attendant que les enfants m’eussent élargi le con. — Mais vous m’aviez vendue, lui dis-je, avant de m’avoir livrée à l’homme velu, pour être foutue et enculée ma nuit des noces. Combien de fouteurs et d’enculeurs devais-je avoir ? — Six, à deux mille écus chacun. — Vous voyez que je n’ai besoin que de repos. Mais il ne faut pas manquer une aussi jolie somme. Vous avez demandé le silence et l’obscurité ? — Oui, ma reine adorée. Je ne me suis engagé qu’à te faire voir toute nue, sans chemise, comme en jouant avec toi, nu aussi, dans la chambre. Au reste, le silence et l’obscurité sont essentiels, puisqu’ils eussent passé pour moi. Les six bougres, placés chacun dans une chambre séparée, devaient repaître leurs regards de tes charmes, et t’espérer chacun comme possesseur unique, à un signal donné. — Tout cela se fera, je serai remplacée par trois personnes. Nous donnerons le plus délicat et le plus petit vit à ma sœur. Le plus vigoureux et le plus brutal à la carmélite. Je vais vous avoir ma marchande, qui ne demandera pas mieux que d’être foutue sans être compromise. Vous arrangerez tout pour qu’elles reçoivent chacune deux hommes, ce qui sera d’autant plus facile que vous n’aurez que les hommes à tromper, ce qui sera facile. » Guaé admira mon entente et mon économie ! Il me promit une soumission entière à mes ordres, et me demanda la permission d’appeler ma sœur, ou la religieuse, pour le branler. Je les appelai toutes deux. Je dis à la carmélite, en lui découvrant les tétons, de prendre le vit et les