Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/222

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que de foutre. Mais Traitdamour, la happant, la renversant et l’enconnant, lui dit tout bas : « Garce ! je suis jaloux de toi pour mon maître et pour moi ; je t’étranglerais plutôt, que de te laisser foutre par ton cocu de mari en ma présence. — Pardon ! Vit divin ! leurs douleurs m’ont tentée ! Fourgonne-moi, à m’en ôter l’envie ! Car je ne compte plus que sur toi. Voilà M. Linguet qui donne son fou…outre… Je décha…arge… à la… sacrée mâ…âtine de Tendrelys… — Ah ! reine des putains, tu es jalouse ! Tiens, tiens, voilà des coups de vit dans ton conin-dieu… — Ah ! ah ! ze redéza…arze ! » murmura-t-elle…

Cependant, que faisait Vitnègre ? Il prenait du repos et quelques liqueurs brûlantes, tout en patinant les tétons de ses trois foutues, qui le branlaient pour s’amuser. Tout à coup Mlle Linguet dit à son foutant : « Mais ce bougre est un autre Guaé ! Il faut qu’il me restaure ! Qu’on lui lave bien le vit à l’eau-rose ; je veux le téter, comme faisait Mme Guaé le gros vit de son mari ! » Nous ne pouvions nous refuser à une proposition aussi raisonnable. On lava le vit monstrueux ; deux des trois garces soutinrent Vitnègre de chaque côté, en lui livrant leurs tétons ; Rosemauve lui chatouilla les couilles et