Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/226

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il. — C’est l’impossible, répondit le cyclope, tout est disparu. — Ah ! la garce ! si je la retenais, je passerais le reste de ma vie dans son cul et dans son con ! » Ainsi finit cette aventure.

Chapitre XLII. La jalousie de deux conins

Nous restions tous sept émerveillés des seize enconnades, embouchades, enculades de Vitnègre, quand Traitdamour, regardant la jolie chapelière, nue comme toutes les autres, lui dit : « Te voilà dépucelée, mignonne, et mon divin maître a cueilli ta rose ! C’est un grand honneur et bonheur à toi et à moi ! Je te regarde à présent comme les dévots regardent leur vierge Marie, qui, foutue par l’ange Gabriel, puis par le Saint-Esprit, dont elle fut la putain, n’en était que plus vierge. Te voilà consacrée au vit de mon maître ; conserve-lui religieusement ton conin, ou ne le prête qu’avec sa permission… A présent, céleste mignonne, ta jolie motte va être savonnée et rasée ! » Tendrelys objecta sa mère, qui toutes les nuits lui visitait le con, pour voir si l’on ne touchait pas à son pucelage, déjà vendu, et qu’on devait bientôt livrer. « Je m’en fous ! déesse ! répondit Traitdamour, en me voyant