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Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/228

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que répondre, mais elle bouda. Je m’approchai d’elle, et comme elle était nue, je lui baisai les tétons, et lui mis mon vit en main. « Vous aimeriez mieux qu’il fût entre les jolis doigts de Tendrelys ! — Non, personne ne me fait bander comme vous ; mais après vous, Tendrelys. On lui rase la motte ; il le faut bien, pour comparer vos cons célestes, abstraction faite de la fatigue du vôtre. On les gamahuchera d’abord. Ensuite je verrai auquel des deux mon vit sultan donnera le mouchoir. Le mieux réempucelé l’obtiendra. »

Mlle Conquette fit une petite grimace de jolie femme sûre d’elle-même, et se tut. Le rasemotte acheva. Le conin de Tendrelys fut lavé à l’eau-rose ; Mlle Linguet fit rafraîchir le sien, et les deux cons furent comparés… Ils furent désintéressément trouvés égaux. Ce qui était bien donner la supériorité au conin de la belle Conquette, déjà tant foutue… Ce fut l’avis général. Rosemauve, Minonne vinrent se comparer. Mais leurs cons étaient loin d’avoir cette physionomie virginale de ceux de ma fille et de Tendrelys. « Vos cons sont aimables, leur dit Traitdamour, cent fois au-dessus des connasses de putains, mais ils ne peuvent se comparer à ces deux conins de houris ! » Conquette se pavana. Mais généreuse comme elle l’était,