Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/45

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pas un homme !… Mais tu m’as fait trop bander ! Ta précieuse faveur… ou… j’aurais… une colique spermatique épouvantable ! » Et je l’enlevai vivement dans mes bras ; je la portai dans le cabinet obscur.

Chapitre XII. Du plus délicieux des incestes

Vous voilà tous ! me dit-elle ; et mon papa lui-même ne me recherche que pour ce trou-là ! — Et pour ton cul, tes tétons, ta bouche, tes yeux, ta taille voluptueuse, ton tour provocant, ta jambe, ton pied foutatif, ton âme naïve et virginale, malgré tout ce que l’on a fait pour te rendre putain ! » En parlant ainsi, je la troussais par derrière, courbée qu’elle était sur le foutoir, et je me disposais à le lui mettre en levrette ; mais il la fallut pommader. Elle reprit : « Mais c’est ma faute, ces récits-là enflamment tous les hommes ; Timori n’a été prêt à me déflorer qu’une seule fois, et ce fut après ce même récit, moins détaillé. » Cependant, elle faufuyait, pour que je ne l’enfilasse pas. Je m’en plaignis tendrement : « Tu veux donc me rendre malade, ma chère Fanfant ? » Elle s’attendrit, ses beaux grands yeux bleus devinrent humides ; elle se cambra, pour me l’insérer elle-même, et me dit, en me secondant, malgré