Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/65

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important service que vous m’avez rendu. Mais un autre m’en a rendu un plus important encore : seul il m’aurait sauvée… Si mes faveurs étaient encore à moi, elles seraient à vous. Mais elles sont à mon premier amant, qui, caché, a découvert toute la trame. Il venait de me déflorer ; il me l’a mis encore après. C’est votre unique rival, mais il est adoré ; son nom, que je vais vous dire, va vous prouver toute mon estime, et que vous avez toute ma confiance : c’est mon papa. » A ces mots, Timori tomba aux pieds de son amante… « Fille angélique ! Fille divine ! lui dit-il, je reconnais là votre piété filiale et la beauté de votre âme ! Foutez avec votre père ; que lui seul vous enconne ! Vous seriez digne de foutre avec Dieu, si Dieu foutait !… Mais je demande à vous gamahucher, et si votre papa le permet, à vous enculer. — Mon aimable ami, lui répondit Conquette, en le caressant de la main, vous êtes bien raisonnable ! »

Timori se déculotta, lui mit dans la main un vit à pucelage, plus petit que le mien, se fit chatouiller les couilles, et la voulut branler. Elle s’y refusa. Alors Timori la renversa, la troussa, et lui supa savoureusement le con…

Non, jamais l’on n’entendit de pareils soupirs ! « Ah ! Timori… ta langue vaut un vit… » Elle avait émis dès le troisième coup de langue, et dans son délire, elle élevait ses jambes en l’air, faisait claquer ses jolis talons, haussait du cul, pour favoriser l’application de la bouche de son gamahucheur, et l’introduction de la langue qui lui chatouillait