Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/92

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remercier de ce que je lui permettais de se mettre en déshabillé. « Ne me quittez pas le poil, ça me prépare ! » Une pareille complaisance me la faisait adorer. En un instant, elle fut en corset, en court jupon piqué, les tétons bien découverts : « Ma chaussure est-elle assez voluptueuse ? Ou voulez-vous des mules, avec d’autres bas ? — Des mules. » Je la déchaussai d’une main, lui chatouillant toujours le con. « Ah ! quelle jambe blanche ! Quelle propreté ! » Elle se chaussa debout. Je lui mis le pied dans une mule rose délicieuse, à talons roses aussi, minces, élevés, à falbalas d’or, ainsi que le bout du talon. Je lui quittai la motte, qu’elle lava. Ensuite elle fit par la chambre quelques tours, pour m’exciter davantage. Me voyant hors de moi : « Je veux te griller ! » me dit-elle. Tandis que je déculottais, elle s’assit, croisa ses genoux, et fit badiner la mule du pied en l’air.

Je n’en pouvais plus… Me voyant prêt à m’élancer sur elle, Conquette vint sur moi, troussée, me fit tenir ses jupes, appuya ses deux coudes sur mes épaules, et s’enfila doucement elle-même, sans toucher mon vit de sa main délicate. Elle descendit ainsi graduellement jusqu’à ce que je touchasse à son pincevit. « Ne remue pas ! me dit ma reine. Je veux me foutre moi-même ! » Quand elle sentit le plaisir, la divine fouteuse, trop émue, s’abandonna de tout le poids de son corps en me disant : « Cher vit… pou… ousse ! Elle mit sa bouche brûlante sur la mienne, donna le mouvement