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Page:Retinger - Le Conte fantastique dans le romantisme français, 1909.djvu/42

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ces légendes d’Ecosse ou les mythes naïfs du moyen âge (i).

Voilà pourquoi je ne pense pas que LordRufhwen (2) soit de lui, je croirais volontiers que c’est Cyprien Bérard, directeur du Vaudeville dans ce temps (comme l’indique une note au crayon sur l’exemplaire de la Bibliothèque Nationale) qui a composé cet ouvrage manqué. Et peut-on vraiment dire composé. . . ? Nodier aurait-il poussé la mystification jusqu’à écrire une préface si pleine de louanges... pour cette œuvre si mal faite, qui n’est qu’un mauvais pastiche d’une nouvelle de Polidori, médecin italien, qui lui-même l’avait écrite d’après un récit de Byron ? Cette nouvelle, publiée en 1819 dans The New Monthly Magazine sous ce titre The Vampire, a Taie, obtint un très grand succès, probablement parce qu’on l’avait donnée comme de Byron. Ce succès cependant est pour nous tout à fait incompréhensible, car réelle- (1) Avec une seule exception, Inès de las Sierras, qui est dans ce genre, niais qui aussi ne compte pa* parmi le* meilleures œuvres du maître.

(a) Lord Rutlaoen ou les Vampires, roman de C. B., publié par l’auteur de Jean Sbogar et do Thérèse Àubcrt, iSao.