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MANDRIN.

L’EXPOSITION DE LONDRES (1851). L’Exposition universelle de Londres, à côté de son caractère industriel et en quelque sorte matériel et commercial, a eu en même temps nn caractère religicux, comme elle ne pouvait guère en avoir un semblable ailleurs qu’en Angleterre ; et icinous ne voulons point parler seulement des prières qui furent prononcées à l’ouverture et à la clôture par l’évêque de Londres, prières destinées à appeler sur cette grande solennité les bénédictions du ciel. Le caractère religienx qui nous a frappé et que nous mentionnons, était d’nne nature plus positive et plus pratique, s’il est permis de se servir de ces termes quand il est question de ce qui concerne la vie de ce monde et la vie éternelle, de la religion en un mot. Dans une des allées latérales, allée assez sombre, quoique grande, du palais de cristal, il y avait une vitrine qui, au premier abord, no frappait que médiocrement les yeux, et devant laquelle la foule a dû passer distraite ; contenant et contenu n’attiraient par lenr apparence nullement le regard. Elle n’en méritait pas moins toute l’attention, et a dû être, pour tout observateur curieux, l’un des plus grands sujets d’ad-