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À L’EXPOSITION DE LONDRES.

AURÈLE ROBERT. RUDOLF RAHN, Kunst— und Wanderstudien uua der Schweiz. Un peu plus haut que la ville de Bienne, sur le penchant de la colline, lieu qui présente encore aujourd’hui une porte et un ancien mur de circonvallation, on trouve un chemin où règne un mouvement assez intense et continu, un va-et-vient de chariots de poste et de voyageurs. Ce chemin vons conduit dans la direction d’un lieu nommé le Ried. Le sentier qui moute jusque là est gracieux et riche en points de vue, bordé de villas et de vignes. A sa gauche, le passant découvre les contours accentués du Weissenstein ; au-dessous de lui, une plaine cultivée et fertile, tandis qu’au delà son ceil aperçoit les monts abrupts et leurs neiges éternelles. A mesure qu’on monte le paysage change, les prairiesremplacent les vignes, puis finissent elles-mêmes dans une forêt ombreuse qui clôt l’horizon. Arrivé là, on est au bout de sa promenade, le but en est atteint. Devant soi, s’élevant au milieu des arbres, on voit surgir moins une maison, qu’une suite de bâtiments figurant l’habitation et ses dépendanees, constructions aux galeries de bois, surmontées de eroisées ouvertes, vieilles murailles inégalement pereées