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AUGUSTIN THIERRY.
Son âge ? Lu jennosse. Et son nom ? Grâce ou charme, Innocence ou leauté, — vous chercherez en vain, Car tout nom lui sied, pourvn qu’il soit divin, A ce front qu’eût aimé le donx peintre de Parme. On regarde, et les yeux se nouillent d’une larme, Et l’âme où le mépris a mis son noir levain S’apaise. — 0 portrait pur, un poète devin Dira scul quel mystère en toi touche et désarme. . Serait-ce la jeunesse ? Oh non, en vérité ; Car cet autre portrait qui sourit à côté, C’est la même personne âgée et vicille dame. Et tout en regardant comme son front est vicux, Sa lèvre souriante et tranquilles ses yeux, Les mêmes noms divins me reviennent à l’âme. JEAN AICARD.
Varembé, près Genève. 28 mara 1878.
