Page:Revoil - Les Exiles.djvu/258

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pas les parités d’intelligence et de sentiments qui devaient la rendre sainte et heureuse. Le mariage fut célébré au château de Valpreuse. Cléophée, charmante sous sa parure de mariée, portait une guirlande et un bouquet d’oranger offerts par les demoiselles Dubois.

Un vieux prêtre du village voisin, qui souvent avait distribué les aumônes de Cléophée et de sa mère, bénit les jeunes époux et leur recommanda, dans une touchante allocution, de ne jamais négliger la pratique de la charité et de rapporter à Dieu, c’est-à-dire à ses pauvres, les biens dont la Providence les avait comblés.

— Oui, mon père, dit pieusement Cléophée en regardant celui qui allait être son époux, nous nous souviendrons toujours que « Richesse oblige. »