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Les « homines de casa Dei »

du très ancien droit liégeois

Il a existé à Liége, jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, une juridiction spéciale devant laquelle étaient faits tous les actes judiciaires que nécessitaient les mutations des alleux situés dans la principauté.

Cette cour, dont il est fait mention dès 1207^[1], siégeait entre la cathédrale de Saint-Lambert et l’église Notre-Dame^[2]. Dans les textes relatant les œuvres de loi accomplies devant elle, ses membres étaient désignés par les mots homines de casa Dei ou hoimnes de casa Dei et beati Lamberti^[3], homines allodiales et de casa

↑ Analectes pour servir à l’histoire ecclésiastique de la Belgique, t. I, Louvain, 1864, p. 362-363 : Charte d’Hugues de Pierrepont, évêque de Liége, confirmant une donation d’Ebroïn de Fléron en faveur des abbayes d’Aulne et du Val Saint-Lambert :… inter ecclesiam beate Marie et ecclesiam beati Lamberti, in loco ubi allodiorum solet firmari donatio…
↑ Cf. le texte cité à la note précédente et en général tous les actes émanant de la cour allodiale : la formule inter sanctam Mariam et Sanctum Lambertum, entre Sainte-Marie et Saint-Lambert est toujours la même. Citons cependant le texte suivant particulièrement caractéristique : de Borman, Les échevins de la Souveraine Justice de Liége, Liége, 1892-1899 ; 2 vol. in-4^o, (« Société des Bibliophiles liégeois ») t. I, p. 433-434 (1261, 5 avril) :… entre Sainte-Marie et Saint-Lambier a Liege, la u om a faite les alus si k’en justice…
↑ S. Bormans et Schoolmeesters, Cartulaire de l’église Saint-Lambert de Liége, Bruxelles, 1893-1913 ; 5 vol. in-4^o parus ; le 5^e par Poncelet, (« Commission Royale d’Histoire ») t. I, p. 364-365 (1236, 26 sept.) ; Ibid., I, p. 371 (1236, nov.) ; J Cuvelier, Cartulaire de l’Abbaye du Val Benoît, Bruxelles, 1906, in-4^o (« Commission Royale d’Histoire »), p. 136-137 (1254, déc.) ; Barbier, Histoire de l’Abbaye de Floreffe, Namur, 1892 ; 2 vol. in-8, t. II, p. 115 (1257, 19 juin) ; Analectes xxiii, p. 389-390 (1257, 15 sept.) ; Cartulaires de Saint-Lambert et du Val Benoît, passim.

[1] Analectes pour servir à l’histoire ecclésiastique de la Belgique, t. I, Louvain, 1864, p. 362-363 : Charte d’Hugues de Pierrepont, évêque de Liége, confirmant une donation d’Ebroïn de Fléron en faveur des abbayes d’Aulne et du Val Saint-Lambert :… inter ecclesiam beate Marie et ecclesiam beati Lamberti, in loco ubi allodiorum solet firmari donatio…

[2] Cf. le texte cité à la note précédente et en général tous les actes émanant de la cour allodiale : la formule inter sanctam Mariam et Sanctum Lambertum, entre Sainte-Marie et Saint-Lambert est toujours la même. Citons cependant le texte suivant particulièrement caractéristique : de Borman, Les échevins de la Souveraine Justice de Liége, Liége, 1892-1899 ; 2 vol. in-4^o, (« Société des Bibliophiles liégeois ») t. I, p. 433-434 (1261, 5 avril) :… entre Sainte-Marie et Saint-Lambier a Liege, la u om a faite les alus si k’en justice…

[3] S. Bormans et Schoolmeesters, Cartulaire de l’église Saint-Lambert de Liége, Bruxelles, 1893-1913 ; 5 vol. in-4^o parus ; le 5^e par Poncelet, (« Commission Royale d’Histoire ») t. I, p. 364-365 (1236, 26 sept.) ; Ibid., I, p. 371 (1236, nov.) ; J Cuvelier, Cartulaire de l’Abbaye du Val Benoît, Bruxelles, 1906, in-4^o (« Commission Royale d’Histoire »), p. 136-137 (1254, déc.) ; Barbier, Histoire de l’Abbaye de Floreffe, Namur, 1892 ; 2 vol. in-8, t. II, p. 115 (1257, 19 juin) ; Analectes xxiii, p. 389-390 (1257, 15 sept.) ; Cartulaires de Saint-Lambert et du Val Benoît, passim.

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