Page:Revue de Bretagne, tomes 45 et 46, 1911.djvu/595

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demain elle alla remercier son célèbre bienfaiteur, publiant qu’elle lui devait sa guérison.

Neuf fois de suite, elle visita la fontaine sacrée, invitant toutes ses connaissances à seconder son désir d’élever une chapelle au près de la fontaine. En 1839, les témoins sont encore vivants à St Renan et à Tréouergat.

Vers la même époque, François Menguy, du bourg même de Tréouergat, périssait de langueur. La médecine n’ayant pu le sauver, les père et mère de cet enfant de 9 à 10 ans promirent d’élever une croix près de la source salutaire, s’il recouvrait la santé ; aussitôt il fut guéri. Plusieurs paroissiens de Tréouergat se font gloire d’avoir aidé les pieux parents à porter en triomphe et à planter la croix qui se voit encore.

Une multitude de fidèles proclament qu’ils doivent à St Ergat le retour inespéré de leur santé.

À Tréouergat, le saint est honoré comme abbé, le 2 dimanche d’août. Il y est représenté revêtu d’une soutane, d’une aube, d’une chasuble avec manipule, et tenant un livre entre ses mains.


J. DE LA PASSARDIÈRE.

(À suivre.)