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rience nous a détrompés du fatal bienfait que vous réclamez si ardemment en notre faveur. Nous avons accepté le livre que vous nous apportiez pour satisfaire à la faim de notre intelligence, et ceux d’entre nous qui l’ont dévoré n’ont pas tardé à s’écrier, comme saint Jean :
« Cet aliment est doux à la bouche comme le miel, mais il a porté dans nos entrailles un feu qui dévore et qui tue. »
Reprenez, reprenez ce livre ! Il est amer !
Ch. Nodier.