dans l’esprit du roi. C’est une cabale montée par mesdames de Coigny et de Montbarrey. — Je les laisse dire…
Rien sûre quand vous voudrez de déjouer leur complot et de faire connaître la vérité à Sa Majesté…
Je ne crois pas que Sa Majesté se soucie de la connaître… (Avec volubilité.) Mais en ce moment il s’agit de son ministre. — Je n’abuserai pas de ses momens ; ils sont si précieux ! — J’arrive à l’objet de ma demande. Le roi va demain à Choisy, et comme il passe devant ma terre de Maisons ; vous vous rappelez… cette belle terrasse qui borde la grand’route il me fait l’honneur de-s’y arrêter déjeuner. Nous aurons MM. de Richelieu, de Chauvelin, de La Vauguyon, et comme je ne connais personne au monde, monsieur le duc, dont la présence soit plus agréable que la vôtre à Sa Majesté, je voulais vous prier de me faire aussi cet honneur.
Quoi, Madame, c’est là cette grâce que vous veniez solliciter et que tant d’autres auraient implorée de vous…
Vous acceptez ! c’est divin ! pas un mot de plus, je vous laisse… — Adieu, monsieur le duc, enchantée de votre obligeance.
Permettez, Madame…
Un mot encore ! on assurait hier qu’un régiment de dragons allait être vacant ! que le colonel avait été blessé mortellement dans un duel au sujet (ayant l’air de chercher) de… mademoiselle clairon, de mademoiselle Dumesnil ou de madame de Forcalquier,