Page:Revue de Paris - 1829 - tome 1.djvu/7

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


PRÉFACE.
Séparateur

La littérature, dans le dernier siècle, sous des formes spirituelles et frivoles peut-être, travailla cependant à la conquête de la liberté politique. Dans un siècle aussi positif que le nôtre, dont la raison ne se passionne que pour des faits et des résultats, elle ne pouvait non plus mener une vie isolée, rester en dehors des intérêts sociaux, et ne pas recevoir un nouveau mouvement de toutes les ambitions si bien entendues de tous les peuples.

Élever à une telle époque une tribune littéraire, c’est donc y susciter toutes les questions d’un intérêt général, dont l’examen, partant d’un point de vue philosophique, peut conduire à des améliorations et à des progrès.

Nous pensons toutefois que dans une carrière aussi vaste, pour tout embrasser, il faut admettre des classifi-