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LE TALMUD.

Vers la fin du deuxième siècle, les juifs commencèrent à sentir que leur rétablissement dans la Terre-Sninte était presque déses- péré. Long-temps encore après la destruction de leur temple et de leur capitale, en l'année 70, îls se flattèrent de l'apparition pro- chaine de leur Messie sous la seule forme qu'ils voulaient lui re connaître, comme un libérateur temporel, comme un roi victo- rieux et vengeur. Îs ne doutaïent pas alors ques venue ne dût avoir lieu à cette époque, et citaient à l'appui de leur croyance les prophéties qu'ils ont depuis su interpréter différemment. Ayant rejeté cecur-en qui étaient réunis tous les traits caractéristiques du vrai Messie, mais qui manquait de l'attribut que le préjugé na- tional exaltait au-dessus de tous, ils furent obligés d'en chercher un autre, et Barcochebas (fils de l'Étoile), parut d'abord satis- faire tous leurs vœux. Ils exagérérent ses victoires, et s’attachérent à lui avec une obstination qui enfanta des actes de courage dignes d’une cause plus heureuse. Il fut proclamé l’astre de Jacob, et le sceptre d'Israël, qui devait réaliser la prédiction forcée de Balaam, briser les cornes de Mosb et détruire tous les enfans de Seth. Le glaive des Romains dissipa bientôt ces visions, et Adrien prouva aux Juifs, par ses lois oppressives et les plus cruels châtimens, qu'il ne voulait pas qu'aucun Messie temporel se rhontrôt dans les domaines de l'empire. Après les avoir battus, après en avoir fait