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FRAGMENS INÉDITS

DE LORD BYRON.

AA, L Directeur de le Pevue de Pris.

« J'ai lu avec intérêt le conte littéraire, en deux épisodes, dont Pope est le héros, lady Marie W. Montague et les deux miss Blount, les héroïnes. Je ne nie pas que l’auteur n’ait tiré grand parti des Lettres et des Mémoires du temps pour donner une cou- leur de vérité historique ou biographique à chaque personuage et à chaque événement; mais comme après tout rien n’est prouvé dans cette histoire, vous m'accorderez qu'avec le même artifice on pour- rait trouver encore la vérité relative des amours de Pope dans une * autre donnée, enrendant lady Montague plus coquette, parexemple, et Martha Blount moins sentimentale. Cette idée m'est venue en recevant le sixième volume de la nouvelle édition des œuvres de lord Byron, édition publiée à Londres depuis quelques mois, et où, entreautres pièces inédites, se trouve « une seconde lettre à M. Mur- ray » sur cette grande controverse de Pope, dans laquellele noblelord s'était déclaré le champion du «rossignol de Twickenham, » ainsi qu'il le surnomme, contre le révérend M. Bowles, son très-moral et très-critiqueéditeur, Ceite «secondelettre » me semblecuriense, non-