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Souvenirs De L'Inde.

SI.

UNE FÊTE CHEZ MOHAMED ALI KHAN.

0 —

Il ny avait guère que quelques semaines que j'étais à Bombay lorsque je fus mvité à une fête donnée par un seigneur persan , nommé Mohamed Al. Mon digne ami Mohamed ne savait pas plus Panglais que moi le persan; mais nous nous enteridimes assez bien, grâce à un appareil de fumeur qu'on appelle un Æiflian, et qui ne diffère guère de l'Hooka, si souvent décrit par les voyageurs orientaux. La vertu sédative ou conci- liante de cette variété charmante de la pipe réside , je crois, autant dans le bruit ou gargouillement produit par le passage de la vapeur à travers l'eau , que dans l'espèce de demi-ivresse divine qui résulte des fumées du tabac et des autres herbes odorantes. Toutes les dames, je Le sais, sont d'accord pour maudire l'usage du tabac, mais n'est-ce pas quelquefois celles surtout qui n'osent pas se le permettre à elles-mêmes? Dans le fait, . quand on a vu la douce extase et le parfait contentement d’une portière irlandaise, qui fume peut-être encore, au moment où j'écris, dans la place de Covent-Garden, avec une pipe aussi noire que sa main, et longue de douze lignes au plus, peut-on prétendre qu’il existe nne jouissance égale pour les dames, n'importe leur rang ou leur richesse?