fois par les valets de maint mari jaloux, l’on pourrait croire… (Le reste de sa phrase se perd dans l’éloignement. Avant de sortir, il élève la voix pour appeler Valori resté en arrière.) Plairait-il à Votre Seigneurie apostolique de voir donner la question à ces factieux ?
De grand cœur. (Ils sortent.)
Le porterons-nous à sa mère ?
Portons-le plutôt dans l’Arno. La fraîcheur du bain le ranimera.
S’évanouir à la vue d’une épée ! Ignominie !
On dit que son esprit n’est pas bien sain.
Ce sont les suites de la débauche.
Portons-le chez sa mère. Elle le soignera si elle veut.
Si je souille ma main à ce réprouvé, je veux qu’on m’appelle Lorenzaccio.
Il a fait un mouvement. La couleur lui revient ! Laissons-le se traîner hors d’ici, comme il pourra.
Les murailles sont accoutumées à le soutenir. (Ils sortent.)
(Il est sur ses genoux et regarde autour de lui avec précaution.) Oui, Lorenzaccio, Castrataccio, c’est cela ! (Il se relève et secoue la poussière de son vêtement.) De la poussière ? c’est de la boue ? Jetez-en sur moi à pleines mains, c’est bien !
Scène II
Deux heures.
rêve, assis sur une fenêtre.
Tu as les yeux humides, mignonne ?
Oh ! c’est l’histoire de Virginia que je viens de lire en latin dans Titus-Livius.