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donné une très bonne reproduction des mosaïques qui ornent la voûte du fond de la chapelle.

Cependant on ignorait totalement ce qu’était devenu le coffre de cyprès de Léon III, avec les reliques qu’il contenait au XIIe siècle. On savait seulement qu’Urbain V y avait retrouvé les têtes des apôtres Pierre et


Fig. 1. — autel du « sancta sanctorum »

Paul, au XIVe siècle. La forte grille, aux solides barreaux de fer forgé, avec ses nombreux cadenas, autour de l’autel de marbre, laissait supposer que les reliques, entrevues encore au début du XVIe siècle par Léon X, qui en fit dresser une liste, se trouvaient toujours en place ; mais nul n’avait osé s’en assurer depuis lors, et les années s’écoulaient, ajoutant toujours plus de mystère à cette énigmatique cachette, si hermétiquement close depuis le XVIe siècle. On commençait à dire qu’il n’y avait plus rien dans