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s’arrêtait la permission que lui accordait le rescrit. Il ne fit qu’entrevoir d’autres coffrets, mais il n’obtint pas de les examiner, et il dut tout remettre en état[1].

M’occupant depuis longtemps de préparer une histoire du palais médiéval de Latran, j’appris avec joie l’heureux résultat des démarches


Fig. 3. — Pyrixide d’ivoire antique

du P. Jubaru. Mais je sus aussi que tout allait probablement être refermé pour des années, peut-être des siècles, sans qu’on ait pu avoir une description un peu détaillée des œuvres d’art conservées dans l’ « arche » de Léon III. On m’avait bien dit que le T. R. P. Grisar, plus heureux que le P. Jubaru, avait obtenu d’examiner les objets ; on me laissait entendre néanmoins que sa publication serait très longtemps, peut-être même indéfiniment ajournée. Tout semblait devoir rentrer de nouveau dans l’ombre. Il fallait, dans

  1. Sur ces faits, voyez les Études, t. CIV, p. 722-13 (no  du 20 septembre 1905).