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Page:Revue de l'art ancien et moderne, juillet 1906.djvu/479

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396 LA REVUE DE L'ART donc ici que se trouve le gros du bagage artistique du règne du roi Carol, et la section du Passe roumain en fait partie de droit, puisque les travaux historiques et archéologiques ne remontent pas sensiblement en arrière. A vrai dire, on y trouve de tout, et c'est le seul défaut grave de l'Exposition, que la hâte de l'aménagementait rendu impossible un classement méthodique: nous chercherions vainement ici une chronologie quelconque de l'art en Roumanie. Mais, on ne saurait assez le répéter, les conditions dans lesquelles celle Exposition a été improvisée sont exceptionnelles, et la faute n'est pas à ceux dont l'activité et le zèle se sont employés à vaincre toutes les difficultés. Impossible d'insister à nouveau sur la haute valeur documentaire des objets GRIGORESCO PATRE DES CARPATHES. réunis sous le nom de section du Passé roumain. Tout cela attend son catalogue et mériterait des études particulières. La majeure partie de ces trésors porte l'étiquette personnelle des collections de M"" M. Istrati-Capsa. Dans une vitrine à part, voici les briques de tous formats et de toutes qualités, et les échantillons de mortier qui servent à l'étude entreprise par le D' Istrati sur le matériel de construction dans le pays, depuis Trajan jusqu'à nos jours. Plus loin, un ensemble de disques en terre cuite émaillée, ornés de figures et de dessins, dont se composaient les curieuses frises extérieures des églises d'Etiennelé Grand. Ailleurs M. Mironesco se montre architecte vraiment artiste, dans la reproduction qu'il a modelée du tombeau du grand prince, tel qu'il se trouve conserve au monastère de l'utna Bucovine. accom- pagné de la simple pierre tombale a ras du sol. ,le son épouse Maria, destinée au Musée national, désormais installé à demeure dans le Palais des Arts.