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Page:Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, année 1919.djvu/126

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translation des cendres du général hoche.

Délégation de la ville de Chartres ;

Délégation de la ville de Versailles ;

Marquis des Roys et sa famille ;

Officiers et sous-officiers composant les délégations officielles des corps d’armée ;

Officiers et leurs familles.

Un bataillon du 77e, avec colonel, drapeau et musique, rend les honneurs, ainsi qu’un détachement de deux compagnies américaines.

Déjà, dans la matinée, ces mêmes troupes ont participé à la cérémonie qui a eu lieu au fort Franz, en présence de délégations. À 10 heures, à la batterie « Aux champs » et aux accents de la Marseillaise, avait eu lieu la levée du corps de Hoche par le clergé (abbé Cellou, aumônier français à Mayence, et abbé Schuler, aumônier français à Wiesbaden), et le cercueil, recouvert d’un drapeau tricolore, de l’habit et du sabre du général, placé sur un affût de 155 décoré, avait traversé le faubourg de Coblence, précédé d’une musique et encadré de compagnies françaises et américaines, pour être déposé devant le monument de Marceau, sous la garde d’une section française, en attendant la cérémonie de l’après-midi.

Le monument de Marceau, devant lequel notre cortège s’arrête, est constitué par une pyramide quadrangulaire sur laquelle nous lisons : « Il vainquit dans les champs de Fleurus, sur les bords de l’Ourthe, de la Roër, de la Moselle et du Rhin.

L’Armée de Sambre-et-Meuse à son général Marceau. »

Morts à un an de distance, ces deux compagnons de gloire sont associés en ce jour dans l’hommage que viennent leur apporter leurs concitoyens.

Dès que nous sommes entrés, les élèves de Chartres déposent la couronne offerte par la ville, ainsi qu’une palme de bronze, don du lycée. En présence du drapeau qui se tient devant le monument de Marceau, dans le cadre formé par deux compagnies française et américaine, M. Hubert, maire de Chartres, prend alors la parole et, dans une allocution vibrante, retrace à larges traits et en termes heureux la carrière du héros chartrain, léguant aux générations à venir le noble exemple de ses vertus.

C’est ensuite le général Fayolle, commandant le groupe des