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Page:Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, année 1919.djvu/154

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translation des cendres du général hoche.

PROCÈS-VERBAL
de la constatation de mise en cercueil des cendres du Général Hoche.

L’an mil neuf cent dix-neuf, le cinq juillet, à seize heures, étant à Coblence (Allemagne), nous :

Dulac, Francis-Léopold, officier d’administration de 2e classe à l’Hôpital militaire de Mayence, désigné comme officier de l’État-civil par Monsieur le Général Commandant la Dixième Armée, en présence de :

M. le Commandant Guigues, de l’État-Major de la xe Armée ;

M. le Commandant Goëz, chef des affaires civiles à Coblence ;

M. le Sous-Lieutenant Boegner, du Quatrième Génie ;

Avons procédé à nouveau à l’ouverture du tombeau du Général Hoche, situé dans une des cours intérieures du Fort Franz.

Avons exhumé et rassemblé dans un cercueil en plomb les cendres dudit Général, dont la présence dans le tombeau avait été reconnue le trois juin mil neuf cent dix-neuf.

Avons procédé au sondage du cercueil et l’avons mis dans un second en chêne.

Le cercueil porte à sa partie supérieure une plaque en aluminium portant gravée la mention suivante : Général Hoche, 1768-1797.

Avons procédé à la fermeture du cercueil et l’avons replacé dans le tombeau qui a été refermé provisoirement et confié à la garde du poste français.

De tout quoi nous avons dressé le présent procès-verbal, qui a été signé par nous et les témoins après lecture faite.

J. Guigues.
Goez. L’Officier instrumentaire :
Boegner. Dulac.