des dames de Saint-Louis[1], mais la question reste obscure. C’est dans le cadre de la maison royale que Mme d’Orliac a placé le récit des fragiles amours de Mlle de Glapion[2].
M. L. Guillaume nous parle du château de Villepreux qui disparut malheureusement au cours du xixe siècle[3]. Une série d’articles de M. F. Lorin constitue une remarquable étude sur les propriétaires successifs du château de Pontchartrain, depuis Paul Phelypeaux, le fondateur du domaine, jusqu’au comte de Maurepas[4]. Dans la vie de l’amiral de Grasse par M. le chanoine M. Caron, il est longuement question du château de Tilly, que l’amiral acheta en 1764 et où il se retira après son retour de la guerre d’Amérique[5].
M. F. Lorin a donné une description de la charmante laiterie construite par Thévenin, sur les ordres de Louis xvi, dans le parc de Rambouillet[6] ; elle renfermait des grisailles de Sauvage et la Nymphe à la Chèvre de Jullien. Cette dernière œuvre, qui est actuellement au Louvre, a aussi été étudiée par M. G. Lenôtre[7].
La Compagnie royale de l’Arquebuse d’Étampes, dont M. M. Legrand a écrit l’histoire[8], fut fondée en 1549 par lettre patente d’Henri ii, mais son existence est surtout connue au xviiie siècle, grâce à deux registres de délibérations. Ce travail est complété par une note sur la médaille dont l’Arquebuse faisait usage[9].
C’est également à Étampes que vécut le chevalier de Bonne-
- ↑ Pouliot (M.) : Une succursale de Saint-Cyr à Poitiers au xviiie siècle, Poitiers, impr. du Courrier de la Vienne, 1920, in-8o, 13 p.
- ↑ Ourliac (Jehanne d’) : Madeleine de Glapion, demoiselle de Saint-Cyr, Paris, Flammarion, 1919, in-12, 247 p.
- ↑ Guillaume (L.) : Le château de Villepreux, dans S.-et-O. artist. et pittor., 1914, p. 7-10 et 33-39.
- ↑ Lorin (F.) : Pontchartrain, dans Le National de S.-et-O., no 34 (samedi 27 mars 1920) et ss.
- ↑ Caron (Chanoine Max) : L’amiral de Grasse, Paris, Téqui, 1919, in-12, 276 p.
- ↑ Lorin (F.) : La laiterie du parc de Rambouillet, dans S.-et-O. artist. et pitt., 1914, p. 11-12.
- ↑ Lenôtre (G.) : La chevrière de Rambouillet, dans Le National de S.-et-O., no 56 (samedi 28 août 1920).
- ↑ Legrand (Maxime) : L’Arquebuse royale d’Étampes, dans les Annales de la Soc. hist. du Gâtinais, t. xxxii, 1914, p. 129-194 et 292-368.
- ↑ Id. : Notes sur la médaille de l’Arquebuse d’Étampes, dans le Bull. de la Soc. des Amis du musée d’Étampes, no 2, 1914, p. 39-44.
