Les dernières acquisitions du musée céramique de Sèvres ont été relatées dans un récent article[1].
On éprouvera toujours un plaisir de choix en accompagnant, dans ses flâneries, M. A. Hallays[2]. Il nous fait visiter aujourd’hui le parc de Saint-Cloud et, tout à côté, les ruines du petit château de l’électeur, le château du Val, qu’habita le maréchal de Beauvau, puis la maisonnette de Meulan, où la marquise de Condorcet abrita son peu sévère veuvage, l’abbaye du Val, qui eut tant à souffrir du vandalisme de certain de ses propriétaires, et, enfin, le parc de Méréville dont la désolation s’aggrave de jour en jour.
Les projets d’extension de la capitale, qui atteignent, en certains points, le département de Seine-et-Oise, ont été exposés dans plusieurs articles, notamment dans celui de M. C. Du Bus sur l’avenir de Paris[3].
Guerre de 1914-1918.
Plus heureux qu’en 1870, le département de Seine-et-Oise a, pendant la dernière guerre, complètement échappé à la souillure de l’occupation ennemie. Certaines communs ont pourtant vu, lors de la grande ruée sur Paris, les avant-gardes de Von Klück, et il est grandement à souhaiter, pour couper court à la naissance de légendes erronées, qu’un travail consciencieux détermine quels ont été les points extrêmes de l’avance allemande dans la direction de la capitale[4].
En tout cas, la région nord du département n’a pas ignoré la menace de l’invasion et on en retrouve l’angoisse dans l’ouvrage consacré par M. l’abbé C. Liphard à Beaumont-sur-Oise, pendant les mois d’août et septembre 1914[5]. C’est également à
- ↑ Les dernières acquisitions du Musée céramique de Sèvres, dans la Renaissance de l’art français, 3e année, 1920, p. 393-394.
- ↑ Hallays (André) : En flânant. Autour de Paris, 2e série, Paris, Perrin, 1921, in-8o, ii-345 p.
- ↑ Du Bus (Ch.) : L’avenir de Paris, dans la Gazette des beaux-arts, 62e année, 1920, 2e semestre, p. 60-72.
- ↑ On a pu lire dans les journaux que, le 31 octobre 1920, avait eu lieu, dans le cimetière de Louvres, l’inauguration d’un monument destiné à marquer le point extrême de l’avance allemande.
- ↑ Liphard (Abbé Charles) : Beaumont-sur-Oise pendant les mois d’août et septembre 1914, Beaumont-s.-O., impr. de Persan-Beaumont, s. d., in-8o, 110 p.
