Susceptibles de trois mode différents, indicatif, conjonctif, optatif[1], les temps sont au nombre de quatre : présent, futur, parfait, aoriste. Ce dernier, à la vérité, peut être, soit simple, soit composé, comme le futur. L’imparfait peut, à la rigueur, être lui aussi compté comme un temps, bien qu’il ne soit qu’un hybride du présent et de l’aoriste.
L’analyse des suffixes personnels n’est point sans doute définitivement arrêtée, mais elle possède au moins de fermes assises, des points de départ bien précis. J’en dirai tout autant de l’étude des éléments constitutifs du mode. À l’égard de la formation temporale, il me semble que celle du présent ne se trouve nulle part exposée d’une façon vraiment satisfaisante. Il y a là un sujet capital et que je regrette de ne point voir attaqué par une plume plus compétente que la mienne.
Pour rendre les choses aussi simples que possible, je ne sortirai point du mode indicatif. On sait qu’il n’affecte aucun élément spécial : au thème s’adjoint immédiatement le suffixe personnel.
- ↑ Laissant à lécart l’impératif.
