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apparemment avec autant de soumission, mais avec moins de répugnances que la barbare et cruelle loi à laquelle il les assujetit, en leur commandant de sacrifier leurs propres enfants.
Leur Alphabet n’est composé que de vingt lettres, qu’on lit de la droite à la gauche, comme l’Hébreu. Le Dessein ci-contre en montre la figure et la couleur[1]. Pour donner au Lecteur curieux quelque idée de cette langue, on a joint ici quelques mots familiers, avec l’Oraison dominicale, le Sirabole des Apôtres et les Commandements de Dieu, écrits en caractères Italiques, et qu’on a traduits mot pour mot.
L’Empereur ou le plus grand Monarque. | Baghathaan Chevereal. |
Le roi. | Bagalo ou Angon. |
Le vice-roi. | Bagalendro ou Bagalender. |
Les nobles. | Os Tanos. |
Les gouverneurs de places. | Os Tanos soulletos. |
Les bourgeois. | Poulinos. |
Les paysans. | Barhan. |
Les soldats. | Plessios. |
Un homme. | Banajo. |
Une femme. | Bajané. |
Un fils. | Bot. |
Une fille. | Boti. |
Un père. | Pornio. |
Une mère. | Porniin. |
Un frère. | Geovreo. |
Une sœur. | Javraiin. |
Un parent. | Arvauros. |
Une île. | Avia. |
Une ville. | Tillo. |
Un village. | Casseo. |
Le ciel. | Orhnio. |
La terre. | Badi. |
La mer. | Anso. |
L’eau. | Ouillo. |
- ↑ Je regrette beaucoup de ne pouvoir reproduire cette planche.