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ses rapports avec le latin et avec la langue italienne moderne, puis il en reconstitue toutes les formes grammaticales.

Celte étude est d’autant plus délicate, qu’il s’agit de fixer les lois d’un langage qui est encore en voie de formation, et que Bonvesin montre parfois lui-même une assez grande incertitude. La langue qu’il écrit parait avoir été un mélange des formes de la langue littéraire et du parler local. On n’y trouve, autant que nous avons pu le remarquer, aucune trace des sons œu et u (û) , qui sont un trait particulier du milanais aussi bien que du français. C’est là un point sur lequel nous eussions aimé que M. M. entrât dans quelques explications ; mais il s’est renfermé dans l’étude du texte qui faisait l’objet de son travail, sans se préoccuper des questions accessoires.

Dans ces limites, l’auteur a fait un excellent mémoire, qui sera consulté avec fruit pour un ouvrage d’ensemble sur les dialectes italiens.

Emile Picot.

CORRECTIONS AU TOME III

99 1. 25 : qui le (au lieu de : qu’il).

207 : effacez les lignes 14 et 28.

10 1. 8 : « de montagne » « à montagne Fait

32 1. 13 : dérivé par m.

50 avant dernière ligne : Yazatas.

55 1. 17 : avec les montagnes.

87 1. 6 avant la fin : vacher.

Typ. Alcan-Lévy, me Lafajetle, 61, et passage des Deux-Sœurs.