DEIiBŒUF. – NOTÉS stlR’ LA. : MÉCAmQHE. 263
de physique, la mécanique des gaz,’ des fluides et’ des mouvements, la mécanique céleste., la science des figures et celle du calcul,’ tel est, largement compté, l’actif actuel du savoir humain. Et encore combien on y rencontre de valeurs suspectes où destinées à- tomber un jour ! -,̃-̃̃̃ -.̃̃̃̃̃̃̃̃ ̃’̃
Mais si ces sciences sont en état de réduire certains phénomènes à leur plus simple expression et de les expliquer par ce moyen, il s’en `~ faut qu’elles. soient bien assises.On peut dire d’une façon générale qu’aucune science. n’a d’emblée la conscience d’elle-même. Le- génie j ! qui en crée une procède par induction beaucoup plus que par j déduction ; il n’a pas une vue absolument1 claire des vraies données que lui fournit là sensation, ni de la manière dont il doit s’y prendre pour les transformer en nombre ; De la vient que même au, sujet des plus parfaites on n’est pas d’accord sur les principes. Déjà, même à la question touchant la nature du .nombre et de l’unité, chacun répond d’une manière différente. Les fondements du calcul différentiel sont toujours un objet de discussion. C’est un point resté obscurjusqu’à ces tout derniers temps, de préciser quel est Fobjetréel de la géomér trie, qui est sans contredit la plus parfaite de nos sciences. Nousmême avons essayé de le faire, et avons cru pouvoir soutenir que, c’était l’espace conçu comme homogène, parce que notre sensibilité, la vue notamment, et la pratique du dessin nous montrent qu’une figure peut s’y transporter dans toutes les directions sans altération et qu’elle peut y changer de grandeur sans déformation. Les autres pensent que les données de la géométrie sont que d’un point à un autre le plus court chemin est toujours une ligne droite, qu’il existe des surfaces, appelées plans, sur lesquelles une ligne droite peut ’s’appliquer dans- tous les sens, et que sur ces.surfaces on peut placer des lignes droites de telle façon qu’elles ne se. rencontrent point si loin qu’on les prolonge, etc.
Or l’incertitude qui règne à l’égard des données premières des sciences auxquelles jusqu’à présent on a réservé le nom de mathé- !j matiques, se retrouve, et à un degré bien plus prononcé, à l’égard des données premières d’une science qui s’y rattache et finira par y rentrer, de la science des mouvements. Cependant ces données sont bien simples et nous les trouvons en nous-mêmes.. Nous pouvons mouvoir et il nous arrivera d’être mus ou d’être en repos ou d’être, arrêtés dans notre mouvement quand nous nous mouvons ou que nous mouvons ou que nous sommes mus, nous constatons’que nous, r