Page:Revue de métaphysique et de morale, 1897.djvu/287

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DELBOEUF. – SÔtES sOr’ Xk SËCimûTjE. 283Ï Considérons maintenant le cas de deux forces perpendiculaires l’une à l’autre. Soient deux fopces F d F’ lesquelles agissant séparément feraient décrire à la masse M, dans le même temps donné, les chemins M F et MF’. Si elles agissent ensemble, pendant que sous l’action de F, M va de M en F, sous l’action de MF’ il va de MenF’, et au bout du temps donné, il sera parvenu en M’, ayant marché le long delà diagonale MM.’4 Corollaire. Toute force telle que MM’’ peut être remplacée, pour l’effet apparent, par deux forces perpendiculaires l’une à l’autre et choisies de façon que

MM’ ’soit la diagonale du rectangle construit sur elles. 

Soient maintenant deux forces quelconques F et F’ faisant entre elles un angle quelconque dans le même planet agissant sur là masse M. Projetons Of’sur le prolongement de FÔ. La-force F’repréntW ’V’n.f ~r..o "Qn"’¡’nl~ < 1 l~~

Jo

sentée par OF’ peut être remplacée

par les deux forces reelan^

gulaires OQ ̃ et OP.. OP sera

détruit (par supposition) par la

partie FP’ == OP de F, représenté

par OF ; reste donc à composer

OP’ et OQ, qui fournissent la dia-

va v.. vXJ ’1. ""A"

gonale OD. Or cellerci est aussi la diagonale (lu parallélogramme FDOF’, car le triangle FDP’= OF’P, puisque FPf = OP et P’D = PF’ donc F3D = OF’ et l’angle DFP = angle F-OP ; donc la figure FDF’O est un parallélogramme construit sur OFet OF’ et dont OD résultante est la diagonale’. • • -̃’ ’̃̃ ;̃̃ I.-Gette théorie de la. composition dés’ forcée est évidemment insuffisante c’est un .premier tâtonnement. Nous ne 1’avons conservée que pour montrer la manière dont travaillait l’auteur. Il est revenu plus tard sur la même question, qu’il aborde d’une façon très originale, et il n’est pas douteux que, s’il en avait eu le temps, il aurait continué à creuser le sujet. Il attachait une grande importance à la .’distinction qu’il avait faite1 entre lé temps ; réel et le temps mécanique. Il avait tâché de baser sur cette dernière abstraction, d’après lui, la démonstration de la loi de la composition des forces (des vitesses et des accélérations). Il a laissé ce sujet lé fragment qiie nous’ donnons à lapage suivante. -̃• ’̃’ •̃ :̃ C : i ̃̃̃- KvM.Dréï’E.’F."