Aller au contenu

Page:Revue de métaphysique et de morale, 1897.djvu/356

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

3S2 REVUE DE MÉTAPHYSIQUE ET DE MORALE. funeste et dégradante que si on les prend sottement pour des biens réels ou véritables, et si l’on en fait le but final de ses efforts et de ses convoitises, comme c’est malheureusement le cas pour la pluplart des hommes, surtout de notre temps. Mais les biens physiques peuvent trouver un emploi quileur confère le caractère de biens réels, à. savoir quand on les emploie à soulager la misère et à réparer l’injustice qui pèsent sur une si grande partie de l’humanité. Ce n’est donc pas la nature de l’activité des hommes qu’il faudrait changer, mais seulement l’esprit qui les anime. La vie,de l’humanité ne prendra un cours normal que quand chacun, tout en vaquant à ses affaires, n’oubliera jamais que le bien vrai ou réel, le salut et l’immortalité sont dans le renoncement à soi-même, dans le dévouement à ce qui est divin et éternel le bien, la vérité et la justice. A. Spir.

FIN