Page:Revue de métaphysique et de morale, 1897.djvu/609

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G. remacle. – Latmétapkysique de & Scotus ; Novanticus y> 60& .j.i ,““ la. (% oo-.ii, rm’ii oviate anus fias, conditions d’espace et de viduel, par le fait seul qu’il existe sous des. conditions d’espace et de temps, se trouve enveloppée dans les mêmes contradiction, quoique nous devions maintenir La valeur absolue du principe à. === A.. Une seconde classe de contradictions est due à notre tentative illégitime de- seasualiser la Dialectique {sensuaUzing the DiaUetic) Parce que les percepts dialectiques de l’Absoluto-Infini,. de la Cause et de l’Être sont eux-mêmes des présentés à la, Conscience, on veut leur appliquer, comme on le fait aux présentés des ; sens extérieurs, le processus aualytico-synthé tique ; mais ils défient la synthèse, car ils ne l’enferment pas : d’éléments à synthétiser ̃̃ :̃ ilssont les moments, séparables seulement au point de’ vue logique, de « la dialectique vivante une. de la Raison», Les. idées transeendan.tal.es,, comme on : les appelle, ne donnent pas lieu à des contradictions si on les prend pour ce qu’elles sont, des percepts dialectiques, simples et absolus, et si l’on ne transforme pas en choses phénoménales ce qui n’est donné que comme des moments dans la dialectique immanente et une de la Nature et de la Raison, c’est-à-dire comme pensée. Loin di’ôtre simplement, ainsi. que le voulait Kant, régulati-ves- et. de n’avoir de. valeur que dans la sphère empirique pour assurer l’unité systématique de la Connaissance, elles sont les seules catégories fondamentales et sont constitutives elles-mêmes du monde sensible. « Comme telles, elles sont elles-mêmes Dieu ». » Et, contre le kantisme, Scotus Novanticus affirme nettement « De l’Être-Causal-. Absolu, avec la Volonté et la Fin implicites dans sa notion, nous ne pouvons rien connaître, sauf qu’il est. Cause et Fin sont un et ils font un avec l’Être et l’Absoluto-Infini. Et celui-ci nous. est donné avec une certitude plus grande que l’assurance d’un monde estérieur, parce qu’il nous est étroitement uni et intime ; il n’est pas simplement en nous, mais, en vérité, il est nous-mêmes comme raisons en acte (beënt r.easôns). L’Ego fini – l’antithèse ultime de l’universel absolu, contient, dans son acte élémentaire de simple perception, le fondement et lé commencement de la réconciliation avec l’universel, car, dans, toute perception, j’affirme Dieu » Notre connaissance de Dieu sera toujours partielle, et ; elle est à la fois positive et négative. Négative, en ceci que nous savons que, touten existant dans le contingent et le phénoménal, Dieu n’est pas soumis à leurs conditions, mais est leur fondement. Positive en ceci : 1. Metaphysica, p. 278.

j Metaphysica, p. 280..