J.-J. GOURD. – LES TROIS DIALECTIQUES. ,3
engrenages– ; tantôt elle subnrimp. un »|pmont aa ̃“ ,,x«i,-t> engrenages- ; tantôt elle supprime un élément de la réalité, sans lequel la coordination deviendrait finalement impossible ; mais toujours elle arrête, elle nie, elle détruit ce que la vérité scientifique i. affirme et bonstruit. L’opposition ne saurait être plus marquée- S c’est celle du oui et du non. Seulement, de chaque côté, du côté dé "S .Ferreur comme de.celui de la vérité, commencent en sens inverse - ? 4eux échelles de degrés. Il y a progression d’erreur, à mesure que se Ë /prononce la résistance à la coordination il y a progression de vérité Iji mesure que la coordination s’établit. Et cela même est bon à savoir’ • H n’en faut pas davantage pour que le problème de la valeur des doctrines philosophiques prenneun aspect plus favorable. Certes, la plupart des doctrines philosophiques nous dirons même, si l’on veut toutes les doctrines philosophiques sont fausses, et nous savons à quel signe on peut s’en assurer. Ainsi, à nos yeux, le déterminisme" est faux, parce que, sans l’élément d’indétermination qu’il nie, tout finirait par s’immobiliser, par se confondre, et la réalité n’offrirait ’1’" plus même de prise à la coordination. D’autre part, la métaphysique-’ traditionnelle est fausse, parce qu’elle a soulevé quelques problèmes par exemple celui de l’ensemble, de façon à obstruer la voie dialectique et à faire échouer toute tentative d’organisation serrée Mais il a y a pas de doctrine radicalement fausse, car n’y en a pas qui se | borne à supprimer les éléments de la réalité, ou à introduire des r obstacles dans la mise en ordre scientifique. La pensée de Leibniz ’demeurejusle les doctrines sont vraies par leur côté positif ; et toutes ont un côté positif. Qui dit doctrine, dit coordination et qui dit coordination, dit vérité scientifique. Or cela même nous permettra de les retenir toutes. Une fois dégagées de leurs négations, elles auront toutes leur raison d’être. Ce seront pour nous autant d’étapes légi- : ? times de.’ l’oeuvre scientifique, par lesquelles chaque esprit est encore appelé a passer, et dont on doit tenir compte même lorsqu on les a laissée en arrière. Renonçons à les synthétiser en une Ë doctrine unique, qui serait inutile et forcement incohérente, mais essayons de les disposer en une progression de vérité. – Travail ? bien délicat, bien difficile, sans doute. D’autant plus difficile que les ?"3 doetnnos ont été rarement présentées en leur pureté logique et ’~K ! qu il importe de ne pas les confondre avec tel ou tel système parti- ’S culier de l’histoire auquel elles ont donné leur nom. Par exemple t~ ! dans, la plupart’ des systèmes empiristes-, il y a déjà d’importants S éléments de rationalisme ; et dans les doctrines théologiques qui