L. webek. – L’évolution, ses rapports avec’la linguistique. 83 ; i hiérarchie dttK ATenlïp.nhînna F. a ri»fl.mî.-U> ^Ann»/] • ,« •̃ i.* hiérarchie des explications. Le premier répond à une idée bien définie, qui se suffit à elle-même et qui’ marque une position .sl.able. ` de la raison explicative-. Le second, au contraire, ’recouvre un. pr,o,j cessus mobile de cette même raison, qui, se réfléchissant. dans.Jes, ~ :j~~cMses,~pùursut~sonamage~ ~J’atte.~ridrë Le :pr.exniQn ;~o~ choses, poursuit son imagesans-jamais l’atteindre. Le premier çoïi-t duit à une constatation qui, intelligible en soi, n’a plus rien dîétrange. Le second est une expression provisoire de, la constatation. r,t Ces remarques nous mettent a même de nous prononcer sur la valeur des thèses soutenues par, M. Henry. Lorsque, notamment, s’appuyaut sur l’idée de l’évolution, il conclut que le langage humain ~ï est l’œuvre, non de l’homme, mais de la nature ; il faut. être -entièrement de son avis, en ce sens que, si les langues actuelles, demandant à être apprises, paraissent conventionnelles, le langage’en général me, saurait être envisagé, comme une convention. Mais si, par nature, il entend l’ensemble des causes mécaniques qui ont déterminé ce. que nous appelons aujourd’hui /acuité du langage,, sa formule est incomT plète et prêle a l’équivoque. Car ces causes ne doivent pas être considérées à pari,, indépendamment du langage ; elles n’inlerviennnenl dans l’explication que comme des éléments- de la description dë’s phéiïôm’èriés du laügage ;-xëpartis ;dan ;s lë temps ; et’ çoznr~e ; tion des phénomènes du langage, répartis dans le temps, et’ comme ~~t ,R~dnsépara~Ies et~cbnst~
des épisodes inséparables et constitutifs de son histoire .même ; et, de ’ce qu’elles ont. pour théâtre le corps humain,, elles ne forment pas un- domaine de la nature distinct de la nature humaine.-On, peut donc’ maintenir, avec autant d’exactitude philosophique, Lque’.le langage humain est l’œuvre de l’homme, tout au moins de .l’homme inconscient. ’<
Le langage varie et évolue encore aujourd’hui. Dans un dernier chapitre, l’auteur examine les conditions de l’évolution actuelle et interprête les variations qui ont lieu, pour ainsi dire, sous nos yeux. De ce que nous assistons à ces phénomènes, il ne s’en suit pas qu’ils ï soient plus intelligibles que ceux dont nous reléguons ^apparition dans un passé reculé ;-loin de là. De plus, les conditions de l’évolution .< :. ? du langage humain ne sont assurément plus maintenant.ee qu’elles ont été alors qa’il naissait ou n’était pas. encore e né. Cependant, quoiT qu’insuffisanteset encore peu connues, elles devront, en vertu de la continuité, jeter quelque lumière sur ccll.es qui les. ont précédé-Çh. L’opinion de M. Henry est que l’évolution historique est inconsciemment déterminée ; a fortiori en a-t-il été de même de l’évolution