l. cohturat. – Sur, l’hypothèse des atomes. 80- E’ certains traits .généraux et essentiels, et en tirer les conclusions ° ,t J-< ’$’- ’< Théoriïe de lâ :conri`aissânce°~_ systématiques qui forment sa Théorie de la connaissance. }" Ce sont ces conclusions que nous nous proposons maintenant de `~ discuter. Ce qui fait l’originalité de l’œuvre critique ’de M.’ Ilanne- c’ quin, c’est qu’il ne s’est pas, contenté d’étudier Thypothèse des atomes en Chimie et en Physique, et de rechercher pourquoi elle s’y estimposée il a voulu prouver la nécessité de cette hypothèse, et ° pour cela’ il a bien vu qu’il ne suffisait pas de constater qu’elle était utile, indispensable même aux sciences expérimentales il a pensé avec raison que cette nécessité ne serait vraiment établie que si elle pouvait se déduire des principes a priori de la connaissance ; et c’est pourquoi il a cru devoir chercher jusque’ dans les Mathématiques le fondement de l’atômisme. Il faut louer sans réserve la conscience et la hardiesse avec lesquelles il a entrepris de démontrer cette thèse paradoxale ; reste à savoir s’il y a réussi.
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M. Ilannequin’ s’est efforcé de prouver que « les théories atomis- 1 tiques sont devenues’à notre époque l’expression adéquate du mécanisme scientifique (p. 148) » mais il n’a pu y parvenir qu’en partant d’une idée beaucoup trop étroite du mécanisme. Nous remarquons d’abord que, pour lui, « le principe de la conservation de l’énergie ne comporte aucune réserve en mécanique », et qu’ « il ne fait que résumer en soi toutes les lois du mouvement (p. 122) ». Nous ne cesserons de répéter 1 que ce principe n’est pas la loi suprême et universelle de la Dynamique, mais un simple corollaire de ces lois" dans un cas particulier ; et que, même dans ce cas, il ne peut remplacer qu’une seule des équations du mouvement, et par conséquent ne suffit à déterminer le mouvement que dans le cas .très spécial où celui-ci ne dépend que d’un paramètre dans tous les autres cas, il ne détermine le mouvement qu’avec le concours des autres équations. ° ` Un. mouvement qui ne vérifierait pas ce principe ne serait donc nullement indéterminé par là même, car il n’en seraitpas moins régi par- .j ,> les équations générales de la Dynamique. Il ne faut donc pas dire que «la mécanique ne vaut que ce que vaut le principe de la conseryaliôn de l’énergie (p. 122) ».
. Cf. Revue de Métaphysique et de Morale, t. I, p. 563, et t. IV. p. 6 :;i (sept. 1896). ~f’