Page:Revue de métaphysique et de morale, 1897.djvu/97

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l. coutuiût. – Sur l’hypothèse^ des atomes 93,

constantes1 (p. 87). Pourtant, il n’ignore pas qu’elle considère aussi des forces variables, par exemple l’attraction newtonienne, qui varie ’des orces, : ,p, p. a -né,wLonienne,~ q-piyaripen raison inverse du carré de la distance mais il prétend que « nous :r~ substituons en réalité autant de fonces constantes à la force attractive supposée variable, que nous sommes tenus d’attribuer à- celle-ci ~.J de positions distinctes (p. 88) ». Sans doute, nous attribuons à la force autant de valeurs différentes que le mobile auquel elle s’applique prend de positions distinctes ; mais c’est justement pour cela qu’elle varie d’une manière continue, comme la distance .dont elle est fonction. De ce ; que la force prend à chaque instant’ une valeur ;X différente, ou ne peut pas en conclure qu’elle ait une valeur constante, même pendant un laps de temps aussi petit qu’on voudra. Et si l’on admet que « [dans un temps infiniment petit la force variable se comporte comme une force constante », c’est par une ~~1 fiction provisoire et commode qui fait partie des procédés généraux de différentiation. M. Hànnequin reconnaît lui-même que c’est Là une « convention » il n’aurait donc pas dû prendre au sérieux,» cet ,-2 artifice qui à la force donne momentanément une valeur constante et qui tient- à la. méthode du Calcul infinitésimal, comme nous le montrerons plus loin.. •

̃ Notre auteur a cru pouvoir soutenir, pour des raisons analogues, que "la Dynamique postule des éléments ’de masse finis. Sans doute la masse est une quantité fixe pour chaque mobile ; mais il ne’s’ensuit pas qu’elle soit une quantité finie, et qu’elle ne puisse décroître au-dessous d’une certaine valeur. D’abord, on ne peut pas dire que « la quantité de masse est, pour la mécaniqup, toujours proportionnelle au volume qu’elle occupe (p. 91) » cela n’est vrai que des corps homogènes, c’est-a-dire.de densité-uniforme : Mais la Mécanique `’ considère aussi bien des corps hétérogènes, ou de densité variable, i. L’équation générale de la Dynamique1 : ;j~

"̃̃* F = TOg -̃̃_

(. n’implique nullement la constance de la force, etlr ’la force F est en général fonction de la position de son point d’application (x, y, z), de sa vitesse (dV ffî’ cïï) et du temps lui-même [t) ; L’équation signifie, simplement., que l’accélération f g/sf) varie proportionnellement à-la force ; de sorte que,-s’il .n’y dt2 : q e y

avait que des forces constantes dans le monde, il n’y aurait que des ’’accelera= tions uniformes, ce qui1 n’a manifestement ..pas lieu. Même la pesanteur, ce type des forces constantes,. n’est constante que dans Un,-espaco. très_ restreint ; ét l’on sait que l’accélération de la pesanteur varie, d’un"iieuAà l’autre.