Leçon uouvenure au cours prolesse a fa soroonne en 1904-1905 (v. note 1). Rev. Meta. – T. XIX (n° 1-1911). 1
̃ 1911 Numéro 1
REIUE- HUN
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MÉTAPHYSIQUE ET DE i MORALE
FRAGMENTS DE PHILOSOPHIE MORALE g
I. – LE RÔLE ACTUEL DE LA PHILOSOPHIE ! S
Rien n’est plus nécessaire, pour maintenir la tradition rationnelle, 11 : qu’un enseignement de la philosophie, et pourtant il n’y a pas, il : :l ;:ï ne peut pas y avoir, aujourd’hui, de philosophie. Il ne saurait plus :l’ ;l :i être question d’aucune synthèse définitive des sciences (les grandes :MÈ hypothèses, telles que l’évolutionnisme, ne sont que des moyens J :Sl provisoires de coordination) ; encore moins, d’aucune théorie sur les ^1 formes les plus générales des choses. Nous éprouvons une sorte de i :| honte à poser les questions philosophiques, et cette gêne se k-III comprend la tâche du philosophe sincère est, de nos jours, "’il suspendue par un fait, l’existence de la science. ïl La philosophie cherchait des solutions statiques, globales, néces- 3 saires ; la science y a substitué des certitudes dynamiques, spéciales, 11 momentanées. Au lieu de songer à bâtir des systèmes cohérents ou 1 harmonieux, l’esprit moderne ne se soucie que de « l’idée expéri- 1*1 1. Fragments extraits d’un livre en préparation à la librairie F. Alcan, et qui 1 contiendra les rédactions, écrites et revues par quelques-uns de ses anciens Cl élèves, de quatre cours professés par F. Rauh, de 1903 à 190", sur un ensemble îis de sujets de Morale et de Philosophie morale. J Le premier de ces deux fragments représente l’introduction générale du livre. ïl Le second est extrait de la Critique des Théories morales qui constitue la pre- Hl mière partie du livre Rauh, après avoir critiqué les Morales métaphysiques, y 1 ;S aborde la discussion des Morales pseudo-scientifiques (pp. 3-5 du présent article) 3 et étudie, parmi ces morales, d’abord les Morales biologiques, puis divers types V .3 ;1 de Morales sociologiques (pp. 6-29 du présent article), pour en venir, ensuite, ^i à l’examen des théories morales de la sociologie contemporaine. ̃ . Leçon d’ouverture du cours professé à la Sorbonne en 1904-1905 (v. note 1). li
