Page:Revue de métaphysique et de morale, supplément 2, 1909.djvu/26

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tactile et visuel et s’ajoute à l’idée de cause.

M. Séailles. À propos du rapport des trois vies, vous êtes-vous rendu compte pourquoi la méthode de Maine de Biran devient synthétique dans les Essais d’Anthropologie.

M. Tisserand. Pour bien saisir les rapports de la vie inconsciente et de la vie consciente, de la vie animale et de la vie de l’esprit, il faut se reporter au texte du Journal intime, 10 octobre 1824.

M. Séailles. Il y a bien des difficultés dans le passage d’une vie aux autres. Je ne trouve pas de continuité intelligible de 1’affectif au sensitif et au perceptif. En particulier comment s’accomplit le passage de l’affectif inconscient au sensitif conscient ? Pourquoi l’état de veille implique-t-il l’effort ?

M. Tisserand. C’est que pour Maine de Biran, il n’y a conscience que là où il y a effort, effort voulu.

M. Séailles. Il me semble que les rapports de la volonté et de l’entendement ne sont pas bien tirés au clair chez Maine de Biran.

Pour vouloir quelque chose, en effet, il faut avoir perçu et pour percevoir ce qui est un acte conscient, il faut vouloir. Le mouvement spontané est inconscient, il ne peut devenir volonté qu’au moment où il est connu.

À propos du « système inflexif » il eût été intéressant de comparer la tentative de Maine de Biran à celle de Descartes pour éliminer l’imagination. Vous vous rappelez ce qu’a écrit M. Pierre Boutroux sur cette tentative cartésienne.












Vous. auriez pu insister sur la part de s volonté qu’il Y Il pour Maine de Biran dans l’appréhension de la vérité. Use 8 préoccupe dû réifitégrer de ç jusque cîans 1, Éeuvre de la roémo’ire par ( t-, n~tinn : 0t ! active du langage. ¡ – Eonn, jev.ousdemandera1 comment, ] l’expcrience du divin vous semble se concilier avec. t’Órdre (Le la cônnl ! is~ s3nee,

!  ! L : Tyt.°~âss~aoaaaF.hTainecioL3içarapass~d’une 

forme de vie a l’autre, parce qu’il note. (les influences ètrang.ètes, maislmssi par desMMoas’tnternes. Le moi est activité. faut.. qu : un.élem.ents’ajOQteàl’etlort r pour explïqtrsr la permMBa.ce~ Du point. de vue de de la vie d.e l ; e5p61, Dieun’a, git pas sur le moi, Hagit sur ““. forid sur l’terne ¡ : Óséeparlit La cravance. S~~zZèa~. alors il n7y a.pas.

! ~L ; besoin de croyance., s’il y a une Mpe~~r"r

`tenee. Von ? dites’l’ieï.-pie part crue ilaiu* de Birau aWt pas m™Un.i « . Mais P^ao. lai refuser cft nom. si 1 —>n art mot a>f ïrf, ; i.ix que l’oraison de quiétude est s ! gae.d.e : myetieismaet qu’tt ade~k~~stiinu 1"’lii.ilistes ? —t~ S Twmr ». M » ’ « e de l ! iran c » t m^" tique a » —sens où tous les croyants sincères le Mat. ~1M n’a jamais connu reSasc. iï n’a p4, p.^u le sonci de "̃i part do misticiame.iu’oii se plji.t “ ft, Ual, sr du’lui vient « artout ul* l « rèu « qu’il Ht et des —-rojaDls qu H ~rêqltente. ~tcftu~~ d~ ; j: ’T^-t ncfiuen, , de*.drc « tannes ^lémures, clr.s dUpoainons et L; MUiûeS d.i.orp,. de 1-artivite volojiP ïàlre pour Sil.re JéveloKM-mei.t du seui religieux.. U rewnnait entor.i l’influence.ie= m^ titutions sociale. praK.iue*.de* tradi, tions religiellses (lui produisent aans r.ime un effet de becunle et Je it regos.

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1-nace <ine ùf sain » Bernard. |n —ieilii « san’il molinait an catlioli, cinue. Sii.usjoiea.du m}^uer. mai^ d.mti’rait.m peu nnpuis.anL. au I nÛH-u de.es « erok-cs, reutWî..en « ,.l. nl’PmÎ1B «  « A. J. m’assoie à l’hotuma^— que

li. ~e~uli. Jem’a¡¡soC-ieà.l’hommage rlua

.t î ion— ont rendu mes rolliîjruc^ ve yous avez$ing, ulj1.ú’et’¡1~p.t. contribuéii ^itmiiier la pensée de Mmm de bi.u. us, u ? r, t d-s Essais d’nthi-.n » olv^ ™ V^etequcrtpsîcholo.sU.wItalo » lUA en’, a(.^e cTt.D m^ticisme., m « on tue, “ de sa neurasthénie. J. croîs qu’aux environs— ri, — Ibi— u se.auriezpu êtlldiercl1ez : ltúl’est.¡ui¡¡se à’une .t~ psychologie.. de La raison Mpenm~ dont 011 n’a pas asseztMM.rqae ! o’-ig’nalité. Mai ne : de Biran se préoccupe d.a9 tut, ph~ : n.. de n « e, de la sej-satio.. Je el d-. faction. C’est le couirair’.u kan ..i’. Lme o& il est toujours queéhon de iw-U. l.uiqne— Cette p-y^aogie d’. llr Vnter.<Jement sVrf i-largic en pIuL-eopIiw, ^V tn iutul.iou.nMlect-icIl-. Les juganent-P huuitiN, on. applicables » « . « » <, » 1 t^p ; le raisonr-rmeut de-, ie.it.a i «  BU « iion d « la penrt^ u. au milieu des ffbrt ihtuitfons VMiaMes. ~mr tp Mt psychologique, semble valoir .ri, ^uirc Jti( « -Ù. « neral plut. » —l «  « onuuc suc l.dt’V « ’’•̃ staa°’AP lil Pl11"" 1 : ÎI’a~r la nienne. lf "^rrkeve un certain intoIlecluMlsmû pas YQisin’du cartesïanisthe, en partieutier n"tuJrieinteUeau, lUéed, lotcnJ|e 11. TUusratirt. ïoujour.— est-u que Mauv