de la psychologie systématique, simpliste, avec un seul fait premier irréductible. Je ne reconnais pas chez vous la matière de la psychologie. Votre « tendance » n’est qu’une manière honteuse de réintroduire les « facultés ».
M. Durkheim rend hommage à la sincérité, à la passion philosophique de l’auteur, mais la méthode qui consiste à poser la science idéale est mauvaise : il faut savoir ce qu’est en fait la science, c’est-à-dire ce que sont les sciences. S’il y a désaccord entre la science construite abstraitement et les sciences réelles, de quoi parlez-vous ? Des sciences telles qu’elles sont, ou de la méthode que les sciences devraient employer, ou de la systématisation philosophique des sciences ?
M. Maugé. Il s’agit de la science philosophique, ou de la philosophie scientifique ; des conditions de la science, si elle veut et doit systématiser. Il y a la science qui recueille les matériaux, et celle qui les coordonne, la science systématique. Ce que je donne, c’est une méthode de découverte, non pas des faits, non pas même des lois, mais des principes.
M. Durkheim. La science systématise spontanément.
Après une courte discussion sur le fait social élémentaire, la soutenance de la thèse ayant duré de une heure à six heures, le jury se retire pour délibérer et décerne à M. Maugé le titre de docteur avec la mention honorable.
ERRATUM
Dans le Supplément de notre numéro de
janvier, p. 3, colonne 2. ligne 43, au Heu
de La morale intellectuel te, lire La morale
naturelle.
CORRESPONDANCE
Nous avons reçu la lettre suivante, dont
nous désirons faire part nos lecteurs
Genève, le ! S février 1909. i
Monsieur, r
La Faculté des lettres et des sciences i
sociales de l’Uni vorbils" ; dé Gtnevf— a l’intention
d’offrira M.J.-J.Goiml. pourfutor
le trentième anniversairë de sa nomination
comme professeur, son portrait
modèle en bronze par une artiste genevoise.
Nous pensons que If— rloves cl les
amis de SI. fïourd seront heureux l’acquérir
une reproduction de ee médaillon.
La n’iiinHoii en bronze (diamètre:centimètres
) coûtera 10 fronce. La rr-production
en plâtre içrnndf-iîi— de l’original.
21 cent. de diamètre’coûtera 5 francs.
Nous vous prions de bien vouloir nous
dire si vous désirez acquérir l’une ou
l’autre de ces reproductions, et, si oui,
laquelle vous choisissez. Une liste des
personnes qui auront souscrit pour l’une
ou pour l’autre des reproductions susdites.s
sera remise à M. Gourd en même temps
que le médaillon offert par la Faculté, ,
Vous penserez, sans doute, comme nous
qu’il sera très sensible à ce témoignage
de sympathie et de vénération de ses
anciens élèves. ̃’̃̃ ; ̃.
Les adhésions doivent être envoyées,
avant le ̃ mai », à M. Charles Werner, 4,; : i
route.de Florissant, Genève.
L’envoi des reproductions demandées
se fera pendant le courant de mars. Les { iii
sommes d’argent correspondantes (auxquelles
viendront s’adjoindre, pour l’étranger,
lesfraifederexpédition)serontperçues si
par remboursement postal.
Recevez, monsieur, nos salutations distinguées.
A.-N. Bertrand, pasteur à Castres,
Pierre Bovet, professeur à l’Academie
de Neuchàtel,
Charles Wehker, chargé de cours i ;
à l’Université de Genève.
P.-S. – On peut aussi se procurer la
reproduction en bronze, grandeur de l’o— ̃<•<
riginal. Pris 38 ou 40 francs, selon le : ̃
nombre des exemplaires demandés.