Page:Revue de métaphysique et de morale, supplément 2, 1909.djvu/27

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de Biran transporte à l’extérieur, dans l’étendue, l’idée de force psychologique interne.

M. Rauh. Le caractère psychologique de la force s’efface bien souvent ; Maine de Biran semble ne plus se préoccuper que de simplicité intellectuelle, au sens cartésien. Il ne veut pas du mécanisme sans doute, mais d’un certain mathématisme.

M. Tisserand. En vérité, il n’y a pas de science du sensible, chez Maine de Biran, mais seulement une science du moi — et d’un élément abstrait.










M. Rauh. Je rapprocherais volontiers la psychologie de l’entendement de Maine de Biran de l’effort tenté, par Descartes dans les Rer/ulx. ̃_

J’ajoute un mot sur, ta théorie biranienne de la croyance : ̃— c’est un positivisme agnostique très fort. L’être est le prolongement dans l’inconscient. de c& qui apparaît par moments à La conscience. C’est très diffèrent.du noumène ; kantien. • « 

M. Tisserand. Le moi est une manifestation du noumène ; le cadre du noum&nè subsistant est rempli par l’expérience religieuse. M. Rodier. Ce que nous allons faire plairait à Soerate celui qui ne sait pas va interroger celui qui sait.

Maine de Biran ne rétablit-il pas l’hypothèse substanfialiste ? Le moi et le no ; n-moi sont sentis dans un. rapport ?  : Commentnne force se saisit-etle comme moi ? M. Tisserand. L’action présente.bien. deux termes, mais dans l’action le moi se saisit comme cause agissante par une. aperceptionïimméàiate où se découvre » * : son unité et son identité.. o.

.’M. Radier. Précisément cette identité. que Maine de Biran reproche aux autres de ne pas expliquer, il ne l’explique pas.. Comment pouvons-nous expliquer l’identité dans une force ? S’il, n’y avait qu’identité, il n’y aurait pas dé mémoire.

M. Tisserand. Nous constatons dans le moi une fixité, due à ce que L’effort musculaire est une sensation, difTarenle das autres, qui s’apparaît toujours identique à elle-même.

’̃ M. ^ùdier. Je voudrais obtenir de vous quelques éclaircissements sur le sens hiranien du mot intuition » (voir en parti.eulier pp. 93, -121, t58)i qui me : parait assez -flottant : Y

M. Tisserand. Je : crois qu’on peut d » tinguer trois sens différents une ijiluîUor sensible passive qui se troafee dans Tintel ligence animale ; une intuition intellectuelle à laquelle correspond le sentiàent : di l’activité ; et, daa ». là vie. de l’esprit, , li sentînient proprement-d, i, t » •̃ M. Tisseras » est reçu : dxâeteup es^epres.Jg| j|| avec ïa mention 1res honkarabïé. = ; |IU1 Thèses— deM. PALHôBrÊs. ̃ « VMISll l.LathéorieidéolOgicuiiedeCfàliaBiOi 3il|||| dans ses rapports avec la philosophie g ;  : ï"|j| de Kant— ï /̃ ; L:ïrr~^yê>Ë3Ë

ll.Palfigriés, amené parles circonstances 7g ;  ; | à habiter l’Italie, a entrepris fl’étadief la Jiiii philosophie italienne du six* siècle. Ifc-3.|||| commence par le eonimeheftment et au—.n ; || jourd’hui il présente celai qui fut le pi-p— ̃ |||| moteur de cette philosophie. Prise en; elle— —±vm même, la phiifl&ôphie de Galuppi n’offre « ïilll peut-être pas, un très grand intérêt, et, à v :  : S||| coup sûr, cœ s^stèma pfeia de çootradics |M| lions et ; quï nous parait.simpliste^ parfois. : jh ; ] ! même Bnfaritin, : n’est pas ^œuvré ; d’ttiï N ; S : ||| ; | penseur bien original. Mais, au point de i|l|l vue historique, cette première— êbauehç d « s ̃ j, ; |||| philaâopllies de Rosminiy de Mam îan t, oa ; |p ;  ; de Gioberti est, àui contrai rentrès intéres— ï :  : |||J santé à étudier.. ̃ :  : ËÉi

Galuppi fonde toute sa p h Hosopbteaa^ V ; al| ces deux principes ï" l’^pMmice, mk —MsÊI est le fait priruLtH,. ^est-a-dire saisi pa, r j. |||| une intuition immédiate de l’esprit ; jj-p:j « m||

? ° l’acfion s~rtthéti7xte tle lGt pèaisée. Il faut 

2° PactmnsynMtiqmdeMpensëe* 11 fauf. ; |||| d’aitlfeUiPà ajouter qu’il a toujours pr#—; ~m ! tendu ne fonder sa philosophie que sur, ^|i| ua : seul principe* le premier, pu3l^it « 0 : TïZ : g||| soit, la source de toutes ses cofttradlcHons.||| es t dans ce fondenaéiit. ̃ ̃ ; il|. Ce quîiïoiis-estclBané par l’e^pénaïïce, ; = ; ||| : c’est te mai et le non-nioL ; La pereeption .du non-moi est, eaeflet’primittyë : i ;  ! tefe ;  : ï ; [ ; ii ; l diate toutes les fois que nous sentans. V ; gi| notre moi, nous sentons, en même temps ̃ ; ̃̃i ; | ; sa limite ; Par KGaluppi en tends* séparer T : : ri : i| de Kant et du subjeetivisme auquel aboutit ||| aa : crîtiqufi « —g. : fl : H

On pejïtdistinguer deux moments : dans l’activité de l’esprit. l’esprit cômiaenca gi ; par analyser ies.dûnnêes de L’expinencM ; I et ce travail d’analysé se niartifeste ; sotis ; <| la forme de l’attenSon : puis il fe les.a ; phénomènes, il organisé. l’expérience. jGa : — : | luppi emprunte ici aux Be.nsualisteis, el aux ; ]] idéalistes, sans pouvoir d’ailleurs coocfa ï « | lier les deux théories.) L’esprit peftliej ? g les phénomènes de deux façons, soit en jj. eopiant la nature et c’est la synMm —Jï réefie : dans laquelle je rappfoeïedes ter— |h| mes que je trouve déjà unis dans Vexp*g|||] rience l’arbre est vert ; soit ai* contraire pa à l’aide d’un élémentsubjecUf, c’est-à-dire :. :  : R a.pxior.i,.il— c’est là synthèse idéale. : Dans : i#p tous les cas l’expérience garde son rôtes 5 ; | r il faut qu’elle soit donnée..Par’cette : h g ; ̃ théorie. G^Uippl croit, échapper au relatî—.|| viBrttef : de Kant. ̃ ; ].