lice, enfin aux frais généraux d’administration pour le comté[1].
Les Magistrats prennent connaissance des divers objets que j’ai énumérés, et d’autres encore qui m’échappent ; mais ceux-ci suffisent pour donner une juste idée des attributions administratives des quarter sessions ; ils en délibèrent, s’il y a lieu, et donnent leur décision. Ils arrêtent les dépenses pour les différens services, et fixent en conséquence la taxe du comté (county rate), qu’ils répartissent ensuite proportionnellement entre les différentes paroisses. Ils entendent les rapports des magistrats qui ont été chargés d’examiner les prisons, les maisons de correction, et les maisons d’aliénés, espèce d’établissement qui, depuis quelques années, a beaucoup occupé l’attention des Magistrats. S’il est besoin de faire des constructions nou-
- ↑ Voici le tableau de ces dépenses en 1825, pour tous les comtés d’Angleterre, tiré de l’ouvrage intitulé : Statistical Illustrations of the british empire, p. 29, Londres, 1827 :
Livres sterl. Francs. Ponts65,000 1,625,000 Prisons123,000 3,075,000 Maisons de correction114,000 2,850,000 Transport de criminels24,000 600,000 Poursuites en justice84,000 2,100,000 Mendians13,000 325,000 Coroners13,000 325,000 Milice des comtés4,000 100,000 Hôtels des comtés24,000 600,000 Greffes des quarter sessions21,000 525,000 Trésoriers7,000 175,000 Totaux550,000 13,750,000
On sera peut-être surpris de voir figurer dans ce compte 84,000 liv. st. pour frais de poursuites en justice, puisqu’elles sont toujours faites par les particuliers, et non par un officier public. Cela est vrai ; mais en même temps, il est d’usage, pour les comtés, d’accorder à la partie plaignante au moins une portion de ses frais.