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Page:Revue des Deux Mondes - 1829 - tome 1.djvu/441

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STATISTIQUE.

v.
REVENUS EN 1817.


Contributions directes (taxe foncière et personnelle) 3,600,000 fr.
Douanes 6,000,000
Postes 300,000
Enregistrement, timbre et hypothèques 1,000,000
Loterie 1,000,000
Sels 2,000,000
Tabacs (en ferme) 700,000
Mines de fer, soufre et alun (en ferme) 1,000,000
Biens de la couronne 500,000
16,100,000


DÉPENSES EN 1817.


Administration militaire 4,600,000 fr.
Ordre judiciaire[1] 2,600,000
Ponts et chaussées, constructions publiques 2,000,000
Clergé séculier et régulier[2] 600,000
Secours aux hôpitaux et aux indigens 1,300,000
Instruction publique[3] 650,000
Pour l’entretien des ministères et différentes administrations[4] 1,100,000
Pensions civiles, militaires et ecclésiastiques 1,700,000
Liste civile 240,000
Intérêts de la dette publique 280,000
Dépenses extraordinaires 857,000
Pertes pour la rentrée des impôts et pour la levée des emprunts 173,000
16,000,000 fr.


N. B. Outre ces impôts, les communes se taxent pour subvenir à leurs besoins, comme chemins vicinaux, écoles primaires, etc. Le nombre des communes se monte à 248, et la somme annuelle pour les dépenses communales s’éleve à 4,000,000 de francs.
  1. Frais de justice criminelle ; bagnes à Pise ; Livourne, Orbitello, Porto-Ferraio ; archives de l’État ; commissions législatives, etc., etc.
  2. Dotation supplémentaire à plusieurs curés, entretien de l’église de Saint-Étienne, à Pise, pension viagère à 900 moines, etc., etc.
  3. Université de Pise et maison d’éducation pour les demoiselles.
  4. L’hôtel de la Monnaie, la Trésorerie, l’administration du Contrôle (Sindicato), la Junte de liquidation, etc., etc.