de comparaison ! Un gouvernement absolu, tempéré par un heureux accident, la bonté du monarque actuel, met tous ses soins à propager, avec une sollicitude paternelle, l’instruction populaire. En France, sous l’empire d’une constitution qui proclame l’admissibilité de tous les citoyens aux emplois publics, l’enseignement élémentaire est négligé un jour, le lendemain repoussé, proscrit : il est des départemens où, sur la longue liste des jeunes gens appelés au tirage annuel, on en rencontre à peine quelques-uns qui sachent lire ; dans d’autres communes, cette même ignorance oppose un obstacle presque insurmontable au choix d’un maire ; et c’est là ce qu’on nomme assurer le maintien du bon ordre, et travailler au progrès de la moralité publique[1].
- ↑ Il est sans doute inutile d’avertir nos lecteurs que cet article nous avait été communiqué avant les événemens de juillet 1830.