individuels qui la composent. Les états confédérés s’engagent de même à ne faire la guerre sous aucun prétexte et à ne point poursuivre leurs différends par la force des armes, mais à les soumettre à la diète. Celle-ci essaie, moyennant une commission, la voie de la médiation. Si elle ne réussit pas, et qu’une sentence juridique devienne nécessaire, il y est pourvu par un jugement austrégal (austregal instanz) bien organisé, auquel les parties litigantes se soumettent sans appel.
D’après les dispositions prises dans la diète, en 1822, l’armée fédérale, forte de 301,637 hommes, doit être fournie par les états de la Confédération à raison d’un soldat par cent habitans. Cette armée est commandée par un général nommé par la diète, et est partagée dans les dix corps suivans :
hommes. | ||||
I, II et III fournis par l’Autriche formant un total de |
94,822 | |||
IV, V et VI fournis par la Prusse formant un total de |
79,234 | |||
VII fournis par la Bavière |
36,600 | |||
VIII répartis en trois divisions, savoir : | ||||
Wurtemberg |
13,955 | |||
Bade |
13,955 | |||
Hesse grand-ducale, Hesse Hombourg, Hohenzollern, Liechtenstein et Francfort |
7543 | |||
Et formant un total de |
31,385 | [1] |
- ↑ Ces renseignemens étant tirés d’un ouvrage allemand, nous avons laissé subsister telles qu’on les avait trouvées ces additions et les suivantes.