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MÉLANGES.

quelle sera inscrit le nom de Davy, et dont la valeur sera égale à peu près à la moitié de la somme disponible. Le reste de la somme sera donné en argent à celui qui aura obtenu le prix.

Art. 4.. Les mémoires imprimés ou manuscrits destinés au concours devront porter le nom de leurs auteurs, et être déposés au secrétariat de l’académie, avant le 1er mars de l’année dans laquelle le concours aura lieu.

N. B. Vu les difficultés de l’exécution, il est possible que la médaille dont il est question dans l’article 3 ne soit qu’en argent et non en or, ce qui rendrait plus considérable la portion du prix qui consiste dans la somme d’argent.


LE PUGILAT CHEZ LES CHINOIS.

Il est assez naturel de penser que les premières recherches sur l’usage dont il est question dans cet article, ont dû être tentées par un Anglais. C’est en effet à un voyageur de cette nation que nous empruntons les observations suivantes :

« Le pugilat, dit-il, est enseigné en Chine d’après des principes invariables, et fait le sujet de quelques traités ex professo, dont le texte et les gravures attireraient à coup sûr les regards et fixeraient la curiosité d’un européen. Les expressions techniques employées par les maîtres de pugilat, de bâton et d’escrime, sont de la plus grande originalité. La première leçon d’un élève boxeur chinois consiste à lier sa longue queue autour de sa tête, à se mettre nu, à avancer ensuite le pied droit, et à porter de toutes ses forces, avec son poing droit, une botte contre un sac plein de sable et suspendu devant lui. On fait alternativement changer ses mains et ses pieds de position, et on le tient occupé pendant plusieurs heures à l’attaque du sac, qu’il frappe tantôt de la