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LA
La Revue des Deux Mondes
À SES LECTEURS.

L’apparition mensuelle a paru trop éloignée à beaucoup de nos abonnés ; nous-mêmes nous en avons souvent reconnu l’inconvénient en nous voyant devancés dans la publication de documens importans dont nous étions quelquefois forcés de priver nos lecteurs pour ne pas être accusés de donner ce qui avait déjà paru ailleurs. Cet inconvénient se faisait surtout sentir pour les Mémoires lus aux sociétés savantes, et pour les articles traduits des excellentes revues anglaises. Il résultait de là un défaut d’actualité qui n’était ni dans les intérêts du lecteur ni dans ceux du Journal. Pour parer à tout cela, nous nous sommes déterminés à paraître tous les quinze jours, par livraison de six feuilles d’impression, environ 100 pages. Ce mode de périodicité nous a paru plus propre à concilier tous les intérêts, sans nuire à la gravité du recueil ; de cette manière nous pourrons de temps en temps faire des excursions dans les recueils périodiques étrangers avant beaucoup d’autres. Il est d’ailleurs aussi facile, avec un aussi grand nombre de collaborateurs qu’en compte la Revue des Deux Mondes, de préparer six feuilles tous les quinze jours, que douze feuilles par mois, et nous croyons qu’il sera plus agréable pour nos abonnés de recevoir deux livraisons par mois que de n’en recevoir qu’une. Nos lecteurs nous tiendront compte sans doute des efforts